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Concevoir, ordonner et agir

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L'objet du site internet

Concevoir

Renseigner - Instruire - Partager

La société Yoganous se propose d'accompagner des êtres conscients dans l'apprentissage du Yoga. La dispense de cet enseignement, qui s'établit aussi bien en cours individuel, en cours collectif, que lors d’échanges fondés sur le principe de la donation, comprend les aspects posturaux, physiologiques et philosophiques.

 

L'aspect postural du Yoga concerne le mouvement du corps dans l'espace ; L'aspect physiologique, la mécanique des fluides (aérien, sanguin, glandulaire, nerveux) et ses rapports avec le mouvement corporel (fibres musculaires et fasciales) ; l'aspect philosophique, apporte enfin à l'ensemble, les raisons morales, sociales et intellectuelles pour lesquelles cette voie mérite d'être embrassée.

 

Toutefois, il apparaît opportun de préciser que le professeur de Yoga, bien que destiné à envisager la science humaine dans toute son étendue, n’a pas pour vocation de remplacer les spécialistes de chacune des disciplines, mais de proposer des directions.

 

Le nutritionniste, le biologiste, le neurologue, comme le chiropracteur, disposent en effet de connaissances appliquées à leur domaine d’expertise ; tandis que le professeur de Yoga puise son enseignement au sein d’une diversité de matières scientifiques, parfois éloignées les unes des autres. Dans de telles conditions, la complexité de sa discipline l’invite à redoubler d’efforts pour actualiser ses connaissances au gré des cours et de son étude personnelle, de façon à ce que ses élèves puissent forger leur discernement en toutes ces matières qui touchent le développement combiné de leur corps et de leur esprit.

 

Qu’il me soit donc possible d’espérer que le contenu et la forme de ce site internet suffise à son objet, malgré les imperfections d’expressions et les limites de mes facultés cognitives. Puissiez-vous tous connaitre la plus heureuse des évolutions.

Postera Crescam Laude: "Nous grandissons dans l’estime des générations futures"

 

 

 

Tiré de la racine sanskrite « Yug », le mot « Yoga » renvoie à au moins deux acceptations. La plus ancienne qui nous est parvenue dans le texte de référence du Yoga-sutra de Patanjali (IIe-IIIe s. BC), désigne le fait de « mettre/être au repos ». La seconde, qui vaut pour des formes ultérieures de Yoga notamment médiévales et modernes signifie « atteler, conjuguer ». Dans cette dernière acception, le Yoga désigne l’unification de l’un avec le tout ; d’une partie avec l’ensemble. Par extension, il s’agit des moyens qui assurent la convergence de l’être humain vers cette réalité unifiée.

 

En l’occurrence, d’après le traité de Patanjali, l’aboutissement de la pratique Yogique consiste en la cessation des fluctuations de la matière mentale. L’esprit se trouverait alors placé dans un état indescriptible de béatitude et d’amour suprême, nommé « Samadhi ». Cet état « supra-mental » semblerait apporter à son titulaire la manifestation potentielle de pouvoirs « Siddhi », alimentés par la connaissance intuitive des causes et des effets pour chaque chose contemplée. A la manière d’un surfeur disposé à tenir sur sa planche, le Yogi surfe en quelque sorte sur cette vague de vie universelle qu’il arpente grâce à la concentration accumulée autour d’une idée.

 

Cependant, l’émergence d’un tel état mental implique auparavant d’avoir minutieusement préparés son esprit et son corps, de façon à ce que leur heureuse synchronisation suffise à générer une transformation intérieure durable. Or, bien avant le corps, c’est à l’esprit que la pensée s’adresse. Pour clarifier la succession de ses pensées et la rendre adéquate avec la recherche de la santé, l’apprenant doit observer des principes moraux pour lui-même, ainsi qu’en société : la non-violence, l’absence de mensonges, de vol, de convoitise ; l’étude de soi, l’austérité, l’hygiène, la continence sexuelle, la dévotion à la Nature : caractérisent autant de lieux de réflexions, qu’il existe d’exercices pour affermir sa volonté.

 

En second lieu seulement, la discipline du corps renforce celle de l’esprit. Par la pratique régulière et maitrisé des postures « Asanas », l’apprenant stimule les systèmes respiratoires, circulatoires, digestifs, glandulaires et nerveux, de telle sorte à faciliter le passage de l’air dans les canaux qui alimentent la vie. Une fois préparé, le corps doit encore expérimenter une diversité d’exercices respiratoires (Pranayama), qui lui font engranger une énergie potentielle qui traverse le plancher pelvien jusqu’au milieu des sourcils. L’attention focalisée sur ces exercices rythmés, libère alors l’esprit de toutes ces considérations liées aux sensations physiques (Pratyahara). L’esprit se retrouvant concentré en un point (Dharāna), plonge naturellement dans un état supérieur de méditation (dhyâna), là où l’éveil attend sa révélation (Samadhi).

 

Du levant au coucher ; de la naissance jusqu’au déclin : l’être pensant compose avec ses sensations physiques, son intelligence et sa volonté, pour remplir les obligations qui tiennent à la préservation de sa santé physique, physiologique, psychique, intellectuelle et morale. L’entretien et l’optimisation de ses facultés, implique pour lui d’orienter ses désirs, ses impulsions et ses jugements, vers ce qui renforce la santé, c’est-à-dire ce qui génère de la vitalité.

 

A la manière d’un véhicule se déplaçant dans l’espace, l’être humain meut son enveloppe biologique dans un environnement, mais d’une vitalité bien plus vaste. Le vaisseau qui opère en effet un transport d’un point à un autre, ne fait que subir l’environnement qu’il traverse. L’interaction de la carrosserie avec l’extérieur se limite en fait, à réduire dans la mesure du possible, les perturbations qui risqueraient de menacer l’intégrité du véhicule dans son ensemble. De son côté, l’enveloppe humaine n’est pas seulement conçue pour se préserver des dommages causés par l’extérieur ; mais elle s’en nourrie également. La porosité de la peau, le contact des sensations physiques avec l’ambiance externe lui fournissent, en fait, matière à alimentation. Mais à la différence du vaisseau inanimé, l’être humain est animé d’une conscience. La discipline volontaire qui s’établit dans le cadre d’une succession ajustée des actions et des pensées, occasionne finalement l’emploi stérile ou utile de cette énergie vitale qui l’environne.

 

Prana, Pneuma, Chi, Ki, Ka sont autant de concepts qui décrivent cette énergie vitalisée. Il s’agit donc de formuler les moyens pour attirer en soi, ce souffle vital dans des quantités plus importantes : techniques qui appartiennent autant aux traditions Hindoues, grecques, chinoises, japonaises, qu’égyptiennes.

 

L’étudiant soucieux de son développement qui est disposé à sympathiser avec l’une ou plusieurs de ces voies, détient la faculté de choisir celle avec qui l’affinité lui apparait plus grande. Et c’est précisément auprès du professeur qu’il s’en remet pour étoffer son apprentissage.

 

 

 

 

 


Parmi les siens, l’individu qui se destine au professorat, porte la responsabilité de mettre en ordre toutes ces idées, de façon à les rendre immédiatement utiles pour la croissance de son interlocuteur.

 

Néanmoins, l’enquête réfléchie, menée et approfondie de sa discipline n’a pas pour but d’assigner à son discours une autorité irréfutable. Car dans ces conditions, l’élève ne saurait distinguer le prestige du professeur, de la véracité de l’argument. De là, les professeurs sont certainement devancés par tous les autres maîtres et gurus qui tiennent pour véritable l’ascendance de leurs idées, tout en dissimulant celles qui contredisent la cohérence de leur enseignement. C’est en fait, par une confrontation des opinions en présence, que l’apprenant s’habitue à discerner le probable de la certitude qui se cache en chaque chose. Les mystères des anciennes traditions séduisent peut-être en effet l’esprit, mais ils ne forgent en rien la qualité du discernement de l’apprenant.

 

Avant de porter son intérêt sur les choses cachées, qui déclinent d’ailleurs par transfert des choses évidentes, l’élève doit donc plutôt s’entrainer à raisonner sur toutes ces choses claires qui apparaissent à ses sensations physiques tels que la respiration, la position de son corps dans l’espace, et la formation des idées. Au soutien de ces efforts d’entrainements, le professeur illustre avec clarté, concision et cohérence chacun des exemples qui garantissent une compréhension ajustée de la notion enseignée.

 

En outre, l’élève reflète en puissance une force de proposition. La teneur de ses aspirations doit guider le professeur vers l’élaboration d’un enseignement mesuré aux attentes de l’apprenant, tant que celles-ci demeurent proportionnées au but recherché, c’est-à-dire adéquates au développement imminent de son être.

 

 

 


 

 

Au parcours d’une vie, l’être humain envisage un critère de la réalité et un critère de l’action pour décider les mouvements à entreprendre.

 

Le critère de la réalité, désigne le moyen qui lui permet de distinguer le réel, de ce qui en a seulement l’apparence. Le miel par exemple n’est pas doux, mais il lui apparaît doux à ses sensations physiques. Nos papilles gustatives en effet, renvoient l’information de douceur, lorsque le corps se trouve en disposition de saisir cette douceur. Si, par contre, le corps n’est pas placé dans de telles dispositions ; par la maladie d’une jaunisse par exemple, les papilles de la langue ne lui transmettent pas l’information d’une douceur, mais d’une autre sensation, qui s’impose à la volonté.

 

Le critère de la réalité, aussi affiné que possible par les progrès de la technique, ne renverront finalement qu’un résultat probable, mais non certain. Car en effet, les outils de mesure, aussi perfectionnés qu’ils puissent être, demeurent vus et interprétés par des yeux humains. A l’époque de la règle et de la balance, la confiance en ces outils rudimentaires était grande, car les mathématiques s’établissaient concrètement et visuellement dans la vie des utilisateurs. Mais qu’en est-il aujourd’hui, à l’heure où l’abstraction mathématique domine la direction scientifique de nos sociétés ? Est-ce, en fait, ces approximations statistiquement théorisées ; ou l’empirisme expérimental de chacun, qui mérite d’orienter le devenir de l’espèce ? ou bien, les deux sont-ils compatibles : mais qui parmi tous les êtres, mériterait d’imposer ce choix à l’ensemble de la communauté humaine ?

 

Plaisir et douleur : voilà par quelle matrice nos enveloppes biologiques s’entremêlent avec nos esprits. Les progrès de la civilisation, loin de se constituer vains pour la mémoire de l’espèce, participèrent autant qu’ils ont pu au confort de nos corps, et c’est probablement par ce biais que la domination des peuples pu s’organiser avec tant de facilité. Mais, inévitablement, dans l’apparente paisibilité de notre plastique charnelle, réside un esprit, aujourd’hui plus que jamais endolori par la distraction.

Comment donc le recentrer vers la maitrise de ses propres processus de développement ?

 

Comme tant d’autres qui professent, l’aspirant philosophe qui embrasse la voie du Yoga n’est pas étranger à toutes ces considérations. Néanmoins, à la différence des théoriciens qui se confortent à exposer les solutions qu’il tient pour certain, le professeur de Yoga met à l’épreuve son propre système de valeurs. Car en effet, ce n’est ni l’exposition isolée d’une théorie dans l’ombre d’une classe qui bâtit des tempéraments et enfantent des éclairés ; ni l’assurance dogmatique en la certitude d’un système, qu’un élève assure le succès de son apprentissage : Mais l’autonomie intellectuelle de l’apprenant, seule et exclusive, qui s’est dressée par devants les arguments, pour démêler le rapport qu’entretiennent les choses les unes aux autres. A ce prix seulement, les professeurs autorisent autant de voies d’enquêtes, qu’il existe d’esprits pour les saisir. Alors, peut- être, dans le sillon de tous ces terreaux fertilisés, se diffusera la lumière d’une voie perfectionnée.

D’ici-là, tâchons de persévérer.

Au succès d’une naissance, l’être humain dispose en soi de sensations, d’une intelligence et d’une volonté. Mais, loin de pouvoir garantir l’intégrité de ce patrimoine innée toute sa vie, l’être pensant demeure soumis au climat intellectuel et social d’une époque. Ainsi affecté par la complexité et l’irrégularité des sensations de plaisirs et de douleurs qui l’assiège ; et contrarié dans le choix du critère qui lui sert pour diriger sainement son action : la volonté, réside, toujours chancelante, dans les vêtements de ses pensées et de ses actions, tant qu’un cap inaltérable n’est pas embrassé avec conviction.

 

Au parcours d’une vie en effet, quels impératifs nous faut-il remplir ? Est-ce le devoir social d’une époque qui doit l’emporter sur les impératifs moraux de l’être individuel ? Tous, participons, en fait, à l’édification d’une stature humaine plus élevée. La question maintenant, nous invite à se demander comment contribuer de la plus raisonnée des façons au façonnement de soi, et, incidemment, de l’espèce toute entière.

 

Les pensées, déjà, préparent nos actions. Mais empêché par le défilé du temps, les enveloppes biologiques qui nous servent de sièges à l’esprit, dépérissent souvent plus vites que nous ne souhaiterions l’admettre. Le temps, compté ici-bas, est une valeur. Or, ce n’est pas la faillibilité de notre corps qui rend compte de cette valeur : mais l’esprit qui l’emploie pour optimiser ses propres fins. Si donc le souci de notre développement nous importe, il est en notre devoir de concevoir un ordre de pensée compatible avec cette heureuse finalité, de manière à assurer la cohérence d’un ordre d’actions conforme à nos aspirations les plus richement souhaitées.

Consulter les actualités Activités présentes et prévisionnelles (cours collectifs, conférences, réunions) Depuis l’ère des années 1930, et les premières utilisations des techniques de psychanalyse dans les relations publiques, le consentement des citoyens consommateurs n’a cessé de faire l’objet de recherche et d’expérimentation. Les mutations successives qui se sont établies sur la diversité des moyens d’information tels que le papier, les écrans et la radio, ont permis d’accaparer toujours davantage l’attention du citoyen consommateur ; et, finalement, l’acquisition de son consentement pour tel ou tel produit ou service. Mais, en démultipliant les moyens d’informations jusqu’à l’internet, la visibilité est devenue soudainement la valeur la plus convoitée parmi tous. Progressivement, les créateurs de contenus ont accaparé l’audimat, et concurrencent maintenant, voire surpassent les autorités qui monopolisaient jusqu’à lors l’information.

 

D’une diffusion verticale, organisée de telle sorte à maintenir le contrôle des informations, nous sommes passés à une diffusion horizontale, qui place l’individu à l’égal parmi les siens. Le caractère informatif d’une donnée ne suffit donc plus : car le citoyen moderne ne cherche plus seulement d’être informé et diverti, mais il entend se renseigner précisément sur ce qu’il consomme. En cela, le caractère de l’informateur importe tout autant que l’information transmise.

 

Alors, après avoir enchainé l’esprit au contenu du plaisant qui monopolisait passivement son attention pendant toutes ces années, le cœur de l’être pensant s’est mis activement à battre pour tel ou tel homme, telle ou telle femme. Au croisement de la visibilité et de la volonté, les mensonges et les injustices de ce monde ont constitué des motifs de lutte souhaitables : et c’est dans de telles conditions que les créateurs de contenus se sont retrouvés comme portés par une houle grandissante des internautes. Financés avec la grâce de tous ces individus anonymes et emportés par ce flot ininterrompus de passionnés, les créateurs de contenus ont ainsi rivalisé d’ingéniosité pour répondre aux souhaits de leur communauté. En révélant leurs faiblesses, leurs limites, leurs larmes, ils ont montré leurs faillibilité proprement humaines : acte qu’aucun politique n’a su assumer avec franchise et humilité.

 

Ainsi baigné dans l’immensité de notre génération, de notre époque, de notre espèce ; facteurs qui échappent même à notre entendement : comment dont formuler le juste rôle pour fonder notre développement, et optimiser celui de nos compagnons d’existence ?

 

Pour ma part, la titularité d’un master en droit international et européen des droits de l’homme, et d’un diplôme de professeur de Yoga, m’assignent, semble-t-il, des responsabilités. Et, plutôt que de vivre de contemplation, isolé dans la beauté des forêts et des montagnes, j’ai pour le moment choisi de diffuser mes valeurs au plus près des enjeux citadins. L’éveil du Samadhi attendra peut-être. Mais au croisement des villes et des villages attendent, sûrement, des hommes et des femmes soucieux de leur développement. Alors, s’il me faut ainsi vous apporter tout mon possible, comment puis-je au mieux contribuer ? Est- ce en envahissant votre boite mail, vos réseaux sociaux, vos messageries que le « message sera passé » ? Est-ce en redoublant d’efforts pour vous récompenser, vous plaire, que je mériterai votre attention ?

 

En fait, ce n’est pas en vous considérant comme un consommateur, un client, un patient que nous y trouverons tous notre compte. La verticalité qu’occasionne une relation d’autorité ne forment en effet que des suiveurs, non des meneurs. Il faut dire ceci : nous sommes chacun maître et élève l’un pour l’autre. Détenteurs d’un savoir de circonstances, assignés en un temps et en un lieu qui varient d’après un enchainement antiques de causes et d’effets. Au résultat, même si nous demeurons faillible dans l’incapacité de percevoir l’origine de tous ces phénomènes, nous pouvons, encore, admettre la pleine puissance de notre volonté en toutes ces choses qui assurent notre concret épanouissement. Qu’il nous soit donc possible de converger vers ceux des êtres les plus compatibles avec notre bonheur. Pour le reste, laissons à l’univers le soin de former toutes ces unions d’hommes et de femmes qui, malgré la distance, bâtissent de leur côté, d’autres œuvres que la Nature saura employer à ses justes fins.

 

Au soutien de sa croissance, l’individu qui arpente les sentiers de l’Existence trouve au hasard des rencontres et des circonstances, des êtres humains qui le renseigne, le chérit, l’élève. Mais, empêchés par l’invariable écoulement du temps, la valeur de ces moments que l’on accorde à l’écoute, fugitifs et éphémères dans leur durée, échappent souvent aux interlocuteurs occupés ailleurs, à réfléchir. En s’autorisant un cours particulier de Yoga, l’élève peut précisément recentrer son attention sur l’actualité du moment. Ainsi, l’effort naturel d’une respiration synchronisée avec les mouvements du corps et de l’esprit, lui permet d’accroître séance après séance, ses facultés de concentration, de visualisation et de mémorisation.

 

D’ailleurs, il serait envisageable de limiter l’apprentissage du Yoga aux frontières physiques des postures, des mouvements du corps. Mais, ces exercices, aussi beaux et utiles, assurent-t-ils pour autant la perfection intérieure du mouvement de la pensée ? Ces entrainements, nous donnent-ils les moyens pour comprendre les fluctuations profondes et soudaines qui animent nos désirs et nos impulsions ? Tous ces efforts qui révèlent pourtant l’expression de cette volonté de changement, servent-ils finalement la saine intuition pour ce qui concerne les choix à mener en cette vie ?

 

Autant sont les voies de direction, qu’ils existent d’êtres humains pour les sillonner. Or, comme la philosophie concerne aussi bien la science de la sagesse ; que celle des énoncés vrais ; que celles des causes et des effets, l’apprenant qui s’engage durablement dans la voie du Yoga, est tôt ou tard invité à s’intéresser à la pratique philosophique.

 

Pour satisfaire la croissance croisée du corps et de l’esprit de chaque élève, l’enseignement de Yoga que je propose d’adapter en cours particulier se présente de telle sorte à développer la motricité ; l’équilibre ; la force ; la souplesse ; la ventilation du corps physique ; la réactivité ; la spatialisation proprioceptive, c’est-à-dire la visualisation externe du corps ; et la sensibilité intéroceptive, c’est-à- dire la visualisation interne des organes, des tissus et des centres énergétiques.

 

Dans de telles conditions, l’élève optimise autant durant les cours, que durant l’intervalle qui sépare les sessions, les réflexes du corps et de l’esprit qui se révèlent compatibles avec son actuel processus de développement. Afin de rendre compte d’une façon utile et efficace le temps consacré au cours particulier, la durée d’exercice varie entre 1h15 à deux heures en fonction de la formule choisie et de l’emploi du temps de l’apprenant.

 

A la manière d’une partition, l’écoulement de ce temps qui borne la pleine concentration de l’élève, décrit plusieurs périodes qui lui permet d’expérimenter différents états de conscience.


• Tout d’abord, la « prise de température », préalable à la pratique, moment lors duquel un échange oral est formulé. Cette courte partie permet de placer l’intention de la pratique personnelle, afin que la somme des efforts accomplis puissent servir à la remémoration de l’expérience, une fois celle-ci vécue.


• Ensuite, l’échauffement postural permet de vivre ses premières minutes sur le tapis. L’objet de ce moment consiste à réchauffer et ventiler le corps, de façon à assurer la performance de l’organisme biologique jusqu’au terme de la pratique. C’est aussi lors de cette période, que l’esprit cherche à affiner la mesure de ses sensations, telles que la gestion du souffle abdominal et thoracique lors d’exercices respiratoires régulés - pranayama, la prise du rythme cardiaque, l’ancrage des pieds et des mains et l’étirement progressif de ses muscles et des couches de tissus fasciales (tissu conjonctif).


• Une fois le corps réchauffé, la chorégraphie des salutations au soleil (Namaskaras) enchaine le corps et l’esprit à l’attention du souffle lors d’une succession de postures qui complètent l’échauffement. Ces postures effectuées en position debout, qui alternent entre flexions et extensions de la colonne vertébrale, assurent autant la santé du squelette, des articulations et des muscles, que le système digestif, glandulaires et nerveux. En recourant à une partition de postures adaptée au rythme et à l’endurance de chacun, la somme de ces efforts garnit efficacement l’organisme biologique d’oxygène vitalisé.


• Après avoir suffisamment stimulé les parties du corps en position debout, la partie assise de la pratique vient recentrer l’attention du pratiquant sur les étirements Yin plus délicats du tissu conjonctif ; cette matrice de collagène qui garnit, enrobe les organes, et relient les muscles et les articulations les uns aux autres. Par la même occasion le rythme cardiaque décroît, ce qui libère l’esprit des considérations strictement bornées à la performance, et le rend plus réceptif aux mouvements profonds qui se décèlent dans le corps.


• Enfin, le corps et l’esprit s’enfoncent tout deux lors d’un repos final – savasana – d’une durée de 10 à 15 minutes. Cette période de détente suprême regénère l’organisme biologique, et constitue en ce sens, le moment le plus important de toute la pratique.


• Pour conclure, l’apprenant détient l’opportunité d’exprimer ses ressentis, poser des questions et suggérer des propositions, de façon à ce que les sessions suivantes puissent correspondre plus encore à la mesure de ses attentes.

Parmi toutes les idées, celle de la génération apparaît sans doute comme l’une des plus séduisantes. Mais de même que l’avenir d’un enfant à naître ne puisse être connu ; pareil est l’arrivée d’un professeur de Yoga au-devant de la société changeante des hommes. Réduit au marché du « bien- être » ; cantonné aux contours de sa profession : l’horizon de ses idées dépassent finalement le champ de l’anonymat, si, et seulement si la communauté consent à lui accorder. La création d’un site internet peut porter en gestation autant de désirs que de belles motivations, mais la réalité est que : l’affinité que nous portons pour tel ou tel individu varie dans des proportions qui nous échappent franchement. Un coup nos pensées convergent vers lui ; un autre, nous l’oublions. Un jour nous le soutenons ; un jour nous le délaissons. La chaleur du moment paraît surpasser la valeur de ce temps refroidi par la méditation. Car, submergé par tant d’informations, et entrainés par une succession de contenus aussi divers les uns que les autres, nous nous sommes habitués à décider à chaud de qui mérite notre approbation.

 

Donner de notre temps ; donner de notre argent : voilà par quels procédés, nous internautes, contribuons au soutien de nos compagnons d’existence, créateurs de contenus. Mais cette aide, aussi justifiée qu’elle puisse l’être, doit-elle nécessairement se limiter au paiement d’une prestation de services ? N’existe-t-il pas aussi une voie, qui amène aussi bien le créateur de contenu que le spectateur, à la conception simultané d’un contenu ?

En intégrant le spectateur dans l’action, la compétition ESports a sérieusement pavé la voie. Acteur sur l’estrade, ou spectateur en tribune : tous ces passionnés partagent des lieux d’intérêts qui les motivent de nouveau à se réunir, pour le plaisir de belles parties et l’ambiance vivante qui se dégage de ces moments. Alors, si les jeux-vidéos emportent l’adhésion de foules qui se projettent dans le partage de désirs semblables ; est-il concevable d’en unir d’autres près d’idées, de valeurs qui stimulent plus largement leur développement ?

 

L’ouverture d’une école de philosophie ; d’un dojo ; d’une station thermale ; d’un restaurant ; d’un jardin : tous ces lieux ne font que poser le cadre, le contexte. Mais c’est précisément au carrefour des rencontres humaines, que ces environnements prédisposent les individus à revenir, encore et toujours. La beauté architecturale ; la sérénité qu’inspirent de tels lieux constituent certainement des motifs de nouvelle visite ; mais c’est surtout par la qualité des interactions que nous trouvons chacun motivation à y élire second domicile. Voilà donc, chers lecteurs, l’idée qui se dessine à la question de savoir comment vous solliciter. Ce n’est pas seulement dans les joies de la transmission exclusive d’un enseignement isolé qu’il me plaît de vivre parmi tous, mais en participant aussi à l’élaboration d’un projet bien plus vaste. De même qu’une semence murît jusqu’à s’accroitre en direction des rayons lumineux qui l’enveloppe, le dessein ici proposé prendra les sentiers éclairés par la raison collectivement méditée. Mais, plutôt que de fantasmer dans la naïveté des hautes aspirations, c’est au présent qu’il nous faut agir. Et, afin de concrétiser nos souhaits les plus chers, il nous faut tout d’abord plier devant les exigences financières du monde d’aujourd’hui, en l’occurrence, la contribution monétaire.

 

Le système de donation que je propose d’établir est le suivant. A chaque premier dimanche du mois, la somme des donations totalisée du mois passé sera répartie pour 50% pour la création d’un projet collectif ; et 50% pour mes projets personnels et l’entretien du site internet.

 

Ainsi, au lieu de se borner au cadre du système associatif, qui implique de verser une contribution fixée annuellement, chacun donne ici librement le montant qu’il estime justifié pour chaque mois. Dans ces conditions, le système proposé ne fonctionne pas en vase clos, mais demeure ouvert à l’opportunité de chaque adhérent.

Le premier objectif projeté par cette redistribution nécessite d’épargner une somme importante, de façon à organiser des évènements collectifs. Les premières réalisations consisteront en la tenue d’une soirée sur Paris, puis d’une retraite en un agréable lieu à décider.

 

La dernière destination de vos donations forme la somme qui m’est concrètement possible de toucher. Ces fonds, que je souhaite allouer pour ma production littéraire et artistique, demeurent toutefois partagés avec les frais qu’impliquent l’hébergement et la gestion du site internet par un tiers qualifié ; ainsi que les photographies et les dessins réalisés par des professionnels qui concourent à la diffusion de l’organisme yoganous.fr

 

En ce qui concerne les raisons de miser sur la donation plutôt qu’une prestation tarifée, voici ce qui peut en être dit. Depuis que nous baignons dans le capitalisme, les publicitaires ont supposé que la démarche qui mène à la consommation, implique de créer le besoin pour tel ou tel produit/service. En faisant reposer la viabilité du système capitaliste sur le seul profit, les législateurs ont dû s’incliner devant le lobbying que ces corporations exercent de façon considérable pour préserver la structure du marché. Bien que certains excès furent corrigés, l’abus de publicité, la grossièreté entretenue des slogans, les mensonges même parfois formulés pour dissimuler les conséquences néfastes sur la santé : toutes ces techniques de manipulation du consentement, ont servi l’assise d’une forme de communication artificielle et envahissante. Mais, au-delà de ce produit, de ce service consommé, c’est tout un processus de pensée qui se trouve orienté. Nos désirs, nos impulsions, nos jugements portent les marques d’un biais cognitifs, car ils s’établissent comme contraints par le sceau du prix arbitrairement fixé par l’autre partie. Alors, pour apaiser notre irritation, nous en justifions les motifs, et bientôt, la jouissance du produit ou du service surpasse en intensité les craintes qui ont précédé la consommation.

 

Pourtant, nous voyons d’un autre côté internet qui a tellement rayonné ces dernières décennies. Disons nous que c’est grâce à la fixation d’un prix que le réseau web a autant réussi à s’étendre ? En fait, c’est à l’inverse grâce à la libre initiative, à cette donation renouvelée, que l’internaute soutient encore aujourd’hui l’essor d’un internet en expansion.

 

Si donc nous souhaitons pérenniser la valeur de cet internet qui nous correspond, les créateurs de contenus doivent faire des concessions. Et, pour ma part, je mise tous mes efforts sur ce système de donation, qui récompense autant le « lâcher prise » du créateur, que le sens de la justice de l’adhérent. En ce sens, je me refuse de vous imposer de la publicité, des cookies publicitaires, et le paiement pour l’accès à ma production artistique sur le site internet. Ainsi, le contenu des articles et des photographies se trouvent consultables librement. Par ailleurs, le premier cours particulier, comme les cours collectifs en extérieurs, répondent aussi sur ce principe : celui de la donation.

 

En recourant à l’action libre et désintéressée, toute contrainte nous échappe : notre cœur s’emballe d’un sentiment puissant : celui du souhait de voir prospérer.

 

L’amitié, la gratitude, tous les bons offices mutuels qui bâtissent des liens puissants parmi les êtres humains et forment de saines alliances n’attendent que d’être volontairement menés.

 

Alors, chers compagnons d’existence, que me reste-t-il encore à dire, si ce n’est de vous inviter à rejoindre l’aventure ?

L'idée du Yoga

Comprendre - Visualiser - Interpréter

La direction du développement de son être

Méditer - Canaliser - Expérimenter

La relation du professeur à l'élève & de l'élève au professeur

Ecouter - Proposer - Veiller

L'ordre des pensées

L'association et la succession des idées dans le tracé de la vie

L'ordre des actions

La saisie du moment de l'opportun par suite d'une combinaison ajustée des idées

Consulter les actualités

Activités présentes et prévisionnelles

Prendre rendez-vous pour un cours particulier

S'engager dans le cadre d'un cours d'essai ou conforter vos acquis

Contribuer aux donations

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Contenu du projet collectif

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